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►Elu récemment membre du nouveau bureau fédéral de la FAT -
Hocine Soltani, entraineur national et président du Hai Salam Oran :
« J’œuvrerai à fond pour le bien de la discipline »
Propos recueillis par Sadek Belkheir (Planète Sport du Jeudi 23 Mars 2017)
Au regard de son expérience et pour avoir formé de bons champions, Hocine Soltani, vient d’intégrer dernièrement le nouveau bureau fédéral de la Fédération algérienne de tennis (FAT), élu le 16 mars dernier à Alger. On estime que c’est un bon acquis pour le tennis National .Son sérieux et son intérêt pour le travail à partir de la base , lui ont valu une certaine notoriété et du respect .Travaillant souvent avec peu de moyens , il n’a jamais baissé les bras pour se mettre au service des jeunes pour leur bonne formation.
Présentez-vous à nos lecteurs ?
"Comme tous les jeunes du quartier d’El Hamri à Oran, j’ai fréquenté durant mon jeune âge , le complexe sportif de l’ASPTT ,aujourd’hui dénommé « Complexe Kacem Elimam » .J’ai commencé par pratiquer la natation , le basket- ball , mais je me suis penché sur le tennis grâce à mon grand frère , aux frères Farés , et à Laslah Djillali. Ma première licence c’était en benjamins au club ASPTT de 1983 à 1989 , année où j’ai mis fin a ma carrière de joueur, pour aller au CREPS d’Ain El Turck pour des stages, afin d’obtenir le diplôme de technicien sportif. A partir de 1992 je rejoins le MCO puis le LTCO de Hai Salam.
Au LTCO vous avez réussi, à former plusieurs champions ?
Effectivement, après avoir acquis de l’expérience, j’ai eu l’honneur de former des champions, à l’image de Sara Meghoufel, Sonia Hedefi, Samir Hamza Reguieg et bien d’autres comme Samira Radja, Raja Khalil , Nesrine Troubia et Amine Aissa Khelifa. Aujourd’hui , j’ai sous ma coupe des jeunes entre 8 et 9 ans qui montent , comme Les frères Kichou , Slimane et Aghiles , Ania Bouchra, et bien sur mes deux enfants, Brahim et Salim .
Par la suite, vous optez pour le club de Hai Salam dont vous devenez même le président ?
C’était en 1997, quand l’actuel président de la ligue d’Oran Djemai Tedjini présidait cette formation et depuis, je n’ai plus quitté ce club à ce jour où j’ai trouvé mes repères et toutes les conditions pour bien effectuer mon travail. En raison d’obligations professionnelles, Djemai Tedjini a du démissionner de son poste de président en 2012.Et par la force des choses, je prends les destinées de ce club de Hai Salam tout en restant entraineur.
En étant membre du bureau fédéral, que comptez-vous faire ?
Certes, lors de dernières élections de la FAT, je suis élu membre fédéral. Cette fonction ne me permet pas de cumuler d’autres tâches, alors, je suis obligé de me retirer de la présidence du club Hai Salam. Mais toujours est-il que je servirai toujours ce club afin qu’il puisse atteindre ses objectifs dans le domaine de la formation. Bien sur je resterai le serviteur de la discipline pour le développement de la petite balle jaune.
Vous êtes aussi entraineur national. Cela ne va pas interférer dans vos nouvelles fonctions au bureau fédéral ?
Je suis entraineur national des U 14 filles et U12 garçons depuis 2012. Plusieurs de mes jeunes se sont distingués au cours de compétitions internationale, dont une médaillée d’Or, Sihem Sahli, et en garçons un vice- champion arabe Slimane Kichou et bien d’autres. Maintenant, je verrai si ma nouvelle fonction de membre du bureau fédéral, ne va pas bousculer mon travail .Pour l’heure, je n’ai pas encore pris de décision à ce sujet. Mais l’essentiel que je sois au service du tennis et des jeunes.
Qu’Allez-vous préconiser comme idées, ou stratégie pour apporter votre contribution au renouveau du tennis national ?
Ce qui me rend heureux, c’est d’être parmi un bon groupe sérieux, soucieux du bien de la discipline et de sa relance, dont le président Mohamed Bessaad, qui n’est plus à présenter. Chacun aura sa mission et sera à l’écoute de l’autre pour un bon travail en symbiose. On est tous d’accord pour l’organisation des tournois ITF Juniors pour bien préparer les JM de 2021, qui arrivent à grands pas et des tournois WTA (Joueuses). Bien sur, sans omettre les tournois nationaux, tout en ciblant tous les problèmes que rencontre la discipline.
L‘état des infrastructures à Oran et aussi dans certaines région n’est pas du tout reluisant. Qu’en dite-vous ?
Les infrastructures, c’est un problème crucial qui se pose. Au niveau d’Oran, il faut vite retaper les trois unités existantes, qui sont en état de délabrement avancé, c’est normal, ils existent depuis l’époque coloniale. Il s’agit de l’unité OPOW, de Hai Salam, le complexe Kacem Elimam ex ASPTT et le complexe des cheminots .Certes, on nous apprend, qu’à l’orée des JM de 2021 qui seront organisés à Oran, des décisions ont été déjà prises au haut niveau pour la réfection totale de l’unité de Hai Salam et des deux autres. D’ailleurs des travaux ont même été entamés à l’ASPTT grâce au président de ce club M. Bennacer et du président de la LOT Djemai Tedjini et bientôt ce sera le tour de celui des cheminots. On attend la première réunion du bureau fédéral pour la distribution des tâches.
On vous laisse le soin de conclure ?
Je suis fier et honoré d’être parmi le nouveau bureau de la FAT .Mon souhait, réussir dans ma mission, qui ne sera pas du tout aisée et tout faire pour la création de nouveaux clubs , de nouvelles ligues , pour plus de pratiquants et surtout se focaliser sur la formation qui reste l’élément de base de la réussite du tennis . Je tiens à remercier et à féliciter le bureau sortant, à sa tête le Dr Mohamed Bouabdallah, qui a réalisé un bon travail, de même que je remercie tous ceux qui nous font confiance. Nous ferons tout pour être à la hauteur."